Cuchi White à Bari en 1984. ©Photographie Giovanna Calvenzi

Paolo Boni tenant une plaque de graphisculpture © Cuchi White

Paolo Boni travaillant dans son atelier de Vallauris © Cuchi White

Paolo Boni travaillant dans son atelier de Vallauris @ Cuchi White

 

Carla Boni tenant un autoportrait de Paolo Boni, chez la restauratrice Francine Swaelens, 2016 © F. Swaelens

 

Du petit bourg de Toscane à la vie artistique de Paris

Le bombardement de son train de Florence à Vicchio son village, convainc le jeune ouvrier italien Paolo Boni, fils de paysans, de prendre un autre chemin de vie et de devenir artiste peintre. A la suite de ses études au Liceo Artistico de Florence, il travaille dans l’atelier personnel de son professeur de sculpture. C’est là qu’il reçoit la visite de la jeune photographe américaine Katherine Ann White qui deviendra son épouse et travaillera plus tard sous le nom de Cuchi White.

Le couple d’artistes s’installe à Paris en 1954. Ses premières œuvres, principalement des huiles, sont figuratives. Tout au long de son œuvre le concret et l’abstrait ne sont jamais loin et s’interpénètrent. La gravure devient rapidement un moyen d’expression privilégié qu’il perfectionne toute sa vie. Il crée une technique très originale basée sur des puzzles de métaux rivetés qui lui permettent simultanément l’emploi de multiples couleurs avec un seul passage sous la presse dite Graphisculpture. Il dessine énormément. Il travaille aussi la sculpture en marbre, des bas-reliefs métalliques à âme de bois et commence à peindre avec la peinture acrylique à son arrivée en 1970. Tout son travail se construit hors des sentiers battus et est marqué par une originalité singulière qui en fait une œuvre à part. A la fin de sa vie, son obsession du relief trouve son apothéose dans des bois peints découpés multicolores et multiformes dont la puissante créativité synthétise une vie d’expérimentations artistiques.

Du petit bourg de Toscane à la vie artistique de Paris

Le bombardement de son train de Florence à Vicchio son village, convainc le jeune ouvrier italien Paolo Boni, fils de paysans, de prendre un autre chemin de vie et de devenir artiste peintre. A la suite de ses études au Liceo Artistico de Florence, il travaille dans l’atelier personnel de son professeur de sculpture. C’est là qu’il reçoit la visite de la jeune photographe américaine Katherine Ann White qui deviendra son épouse et travaillera plus tard sous le nom de Cuchi White.

Le couple d’artistes s’installe à Paris en 1954. Ses premières œuvres, principalement des huiles, sont figuratives. Tout au long de son œuvre le concret et l’abstrait ne sont jamais loin et s’interpénètrent. La gravure devient rapidement un moyen d’expression privilégié qu’il perfectionne toute sa vie. Il crée une technique très originale basée sur des puzzles de métaux rivetés qui lui permettent simultanément l’emploi de multiples couleurs avec un seul passage sous la presse dite Graphisculpture. Il dessine énormément. Il travaille aussi la sculpture en marbre, des bas-reliefs métalliques à âme de bois et commence à peindre avec la peinture acrylique à son arrivée en 1970. Tout son travail se construit hors des sentiers battus et est marqué par une originalité singulière qui en fait une œuvre à part. A la fin de sa vie, son obsession du relief trouve son apothéose dans des bois peints découpés multicolores et multiformes dont la puissante créativité synthétise une vie d’expérimentations artistiques.

 

Paolo Boni travaillant dans son atelier de Vallauris © Cuchi White

Paolo Boni travaillant dans son atelier de Vallauris @ Cuchi White

 

Carla Boni tenant un autoportrait de Paolo Boni, chez la restauratrice Francine Swaelens, 2016 © F. Swaelens